Analyse du déni de réalité économique de la Réserve Fédérale
Hier, le 17 septembre 2025, le FOMC a baissé ses taux de 25 bps, et le marché a applaudi comme un enfant content d’obtenir la friandise qui le rendra malade. Cette décision ne doit pas être considérée comme un ajustement prudent de la politique monétaire, mais comme un moment décisif de capitulation intellectuelle. La Fed, soumise à une pression politique immense et confrontée aux signaux contradictoires d'un environnement stagflationniste, a choisi de simplement abandonner son mandat de stabilité des prix.
Elle le fait au profit d'une tentative futile de stimuler artificiellement un marché du travail souffrant de maux structurels bien plus profonds. Cette décision, justifiée sous le prétexte vague et non scientifique de "gestion des risques", est un exemple classique des échecs à répétition de la planification court terme des banques centrales. Elle sèmera les graines d'une crise économique plus grave en encourageant des mauvais investissements généralisés, en dégradant davantage la monnaie et en garantissant un avenir de fuite en avant inflationniste ou de récession corrective douloureuse.
Source : Jerome Powell via CNBC
Dans un monde idéal, on suivrait encore les principes de l'École autrichienne, en particulier son insistance sur l'individualisme méthodologique et la non-neutralité de la monnaie (effet Cantillon par exemple). Malheureusement, la vision du monde erronée de la Fed (d'inspiration keynésienne) sera confrontée à une évaluation de l'économie fondée sur la réalité, et non sur le mensonge et les tours de magie faciles.