
Pour la BCE, l'agenda est clair et le consensus est total : statu quo, les taux ne bougeront pas. À première vue, c'est un non-événement, un simple point d'étape avant l'automne, mais l'enjeu plus profond de cette réunion n'est pas la décision de septembre mais d'ores et déjà le contrôle du narratif pour les six à douze prochains mois. En effet, sous le silence apparent de la décision de maintenir les taux à 2%, une bataille doctrinale féroce se joue dans les couloirs de la tour de Francfort.
