
Le couperet est tombé, le chiffre du NFP pour le mois d'août est sorti à un niveau famélique de 22000 créations de postes, bien inférieur au consensus déjà peu ambitieux de 75000. Le taux de chômage monte à 4.3% et, pour couronner le tout, les révisions des mois précédents viennent noircir un tableau déjà sombre sur le marché de l'emploi.



La réaction fut instantanée : le dollar a dévissé, les rendements obligataires ont plongé et la probabilité d'une baisse de taux en septembre, déjà stratosphérique, est désormais une quasi-certitude selon la foule abreuvée à la pensée unique.
