En août, les indices boursiers prennent leurs vacances
En bourse, il y a des dynamiques qui tiennent plus de la mécanique des marées que des chocs événementiels. Le mois d'août en année post-électorale américaine en fait partie, et ce n'est pas une prophétie, c'est un cycle que les données répètent. Après le printemps euphorique des marchés, l'été a tendance à s'aplatir, parfois à reculer et c'est rarement un hasard ; cette année, le contexte macro et géopolitique renforce cette tendance statistique plutôt qu'il ne la contredit.
Ce graphique de saisonnalité post-électorale (1950-aujourd'hui) montre que les indices atteignent un point haut courant juillet, avant de glisser mollement entre août et fin octobre, avec un creux prononcé en septembre. Ce n'est pas une crise, ce n'est pas la fin du monde, mais c'est une baisse nette observée en moyenne chaque année après les élections américaines.