En ce 14 juillet 2025, la France défile sur les Champs-Élysées avec une certitude : l'Histoire s'accélère, et l'illusion du confort stratégique s'est définitivement dissipée. Ce n'est plus seulement une fête nationale, mais une démonstration politique, moins pour les foules que pour les marchés, et pour les alliés comme pour les rivaux.
Car ce défilé militaire, tout comme le sommet de l'OTAN à La Haye quelques semaines plus tôt, annonce une rupture : la France souhaite se réarmer à grande vitesse, mais elle va devoir le faire dans un contexte budgétaire où chaque milliard compte.
La question n'est plus de savoir si la France va augmenter son effort de défense, elle l'a déjà décidé, et suit déjà une logique haussière depuis quelques années. La vraie question est : dans quel monde politique, budgétaire, géoéconomique cet effort va-t-il s'inscrire ? Et que cela dit-il du futur de la puissance et de la crédibilité française ?
